Passerelle artistique V

Cette cinquième Passerelle artistique a été pensée comme une ouverture vers le quartier, la ville, comme un débordement qui opère une autre forme de liaison entre le parc et les casablancais. Le souhait était d’arriver à faire du parc de l’Hermitage une plateforme ouverte à la réflexion autour des questions de la ville et de ses habitants, de transmettre l’expérience de l’Hermitage comme une action engagée qui concerne la société casablancaise dans sa globalité.
Cette cinquième édition proposait aux artistes une orientation, à la fois précise et ouverte, sur cette question de transmission et de ses modes opératoires, sur des questions de lisibilité du parc dans la ville, de réception du travail des artistes et du projet dans sa globalité. Ainsi, plusieurs artistes ont été invités dans un premier temps (entre février et avril 2006) à réfléchir avec la source du lion autour de cette problématique et des formes artistiques auxquelles elles aboutiront, à travailler sur ces espaces et ces moyens de liaison, de communication, visibles et/ou imperceptibles... Dans un deuxième temps, les propositions de chacun ont vu leur concrétisation lors de la Passerelle Artistique V, entre le 26 mai et le 4 juin 2006.
C’est lors de la journée "études et recherches" (vendredi 2 juin 2006) de cette Passerelle artistique qu’à été présenté publiquement, par le maire de Casablanca et l’entreprise de paysagisme missionnée pour la réhabilitation du parc, le premier plan de réhabilitation établit en concertation avec la source du lion et intégrant le fruit des workshops avec les artistes invités à réfléchir sur le projet depuis 2002 (ce plan à été abandonné par la suite, sans qu’aucune raison précise ait été donnée à la source du lion).